Rare ancienne médaille religieuse a marie protectrice inondation 1840 fondation séculaire d’une messe à Fourvière

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Description

Rare ancienne médaille religieuse a marie protectrice inondation 1840 fondation séculaire d’une messe à Fourvière
En bronze ou laiton.
3,2×2,5 centimètres.
EN 1840, Lyon fut le théâtre d’une inondation plus terrible que toutes celles que l’on avait vues jusque-là.
Des pluies continuelles et abondantes tombèrent pendant les derniers jours d’octobre. Le 3o de ce mois, le Rhône, grossi par ses nombreux affluents,déborda subitement et submergea les parties basses de la Guillotière et la plaine des Brotteaux.En moins d’une heure il avait crû de deux mètres.
Le lendemain, 3i, il atteignait sa plus grande hauteur l’eau s’élevait à 2™5o ; l’église de la Charité fut envahie, les eaux atteignirent le sommet de la table de communion ; vers le soir, le fleuve commença à décroître lentement.
Cependant la pluie continuait.Le 1 novembre, la Saône, à son tour, monte rapidement ; elle déborde, envahit les quartiers de Vaise. Le 2, le 3,il pleut toujours ; le quartier de Serin disparaît sous les eaux. Bellecour devient un lac profond.Les rues sont transformées en rivières ; Lyon est une nouvelle Venise. Les maisons sont envahies jusqu’au premier étage, plusieurs s’écroulent avec fracas. Des centaines de barques, montées par des hommes habiles et courageux, circulent de toutes parts, pour opérer des sauvetages et porter des aliments aux habitants prisonniers des eaux. La Saône grossit toujours, de plus en plus furieuse; elle charrie des débris de toutes sortes ; plusieurs de ses ponts et passerelles sont emportés.Du haut de la terrasse de Fourvière, le spectacle est navrant. Le regard n’embrasse partout qu’une immense nappe d’eau, du sein de laquelle apparaissent les maisons submergées et une multitude de débris flottants.
Durant ces jours, le Saint Sacrement était exposé en permanence dans le sanctuaire ; de nombreux fidèles l’entouraient et priaient pour la cité en alarmes.
Monseigneur Bonald, Archevêque de Lyon dans un mandement en date du 15 novembre 1840, fit appel à la charité de ses diocésains et ordonna partout des quêtes en faveur des inondés.

C’est à cette occasion, et par le même mandement, qu’il établit la bénédiction du premier vendredi du mois.

« Pour implorer la miséricorde de Dieu et apaiser sa colère, disait-il, nous avons ordonné et ordonnons :a Tous les premiers vendredis du mois, à perpétuité, on donnera, le soir, dans toutes les églises paroissiales, chapelles, etc. la bénédiction solennelle du Saint Sacrement,en l’honneur du Cœur miséricordieux de Jésus, etc..
La conduite du clergé fut admirable ; on a gardé surtout le souvenir de l’héroïsme dont elle fit preuve
La France entière s’émut; il y eut d’abondantes souscriptions recueillies, même à l’étranger ; le Roi donna une somme considérable, une autre somme fut votée par les Chambres. On évalua le dommage à plus de quinze millions.
C’est ainsi que Notre-Dame de Fourvière, si ardemment invoquée pendant ces tristes jours, tempéra les effets du fléau et donna aux Lyonnais un gage nouveau et certain de sa protection.

La cité voulut laisser à la postérité un témoignage de sa reconnaissance envers la Mère de Dieu.

Une médaille, commémorative de l’inondation, fut frappée.

Avers:On y voit une femme, portant sur sa tête une couronne murale et représentant la Ville “sainte Blandine”
Elle est appuyée sur un lion, au milieu des eaux.
Au sommet de la composition, la Vierge, portée sur les nuées, tient son enfant sur ses genoux

Revers:Inondation 1840 Fondation séculaire d’une messe a fourviere

Une messe, effectivement, fut fondée pour cent ans. Elle devait être dite, chaque année, le 5 novembre, à neuf heures, dans Téglise de Fourvière
Elle est acquittée très régulièrement, au jour et à l’heure fixés

Informations complémentaires

Poids 0.02 kg